
Tu connais l’histoire de la révolte des bonnets rouges ?
C’est un pan entier de l’histoire bretonne que peu de gens connaissent… et pourtant, cette révolte populaire de 1675 en dit long sur l’identité de notre région.
À une époque où les taxes pleuvent, le peuple breton se soulève. Une histoire de résistance, de courage… et de fierté.
Chez Ty Kouign, on avait envie de te raconter ça. Parce qu’ici, on n’oublie pas d’où l’on vient.
Tout commence sous le règne de Louis XIV.

Le royaume de France a besoin d’argent pour financer ses guerres. Alors Louis XIV impose de nouvelles taxes sur tout ce qu’il peut : le papier timbré (indispensable pour les actes officiels), le tabac, l’étain…
Et comme toujours, ce sont les paysans, artisans et petites gens qui trinquent. En Bretagne, la colère monte. Jusqu’à exploser.
Une colère qui devient soulèvement.

Le papier timbré devient payant. C’est la goutte d’eau.
Dans les campagnes bretonnes, la révolte gronde.
Entre mai et septembre 1675, des milliers de Bretons se soulèvent.
Ils s’attaquent aux symboles du pouvoir royal, brûlent des registres, s’en prennent aux collecteurs d’impôts. Le mouvement est massif, déterminé.
On les surnomme les “Bonnets Rouges”, ou les Torreben.
Une répression violente.

La monarchie ne laisse pas passer.
La répression est brutale : des centaines de morts, des villages entiers punis, des libertés supprimées.
Louis XIV impose son autorité dans le sang.
Mais la trace laissée par ce mouvement est indélébile.
Une mémoire toujours vivante.

Cette révolte est devenue un symbole fort de l’identité bretonne.
Celui d’un peuple qui dit NON quand l’injustice devient trop grande.
Et plus de 300 ans plus tard, le bonnet rouge reste un emblème de résistance.
Parce qu’ici, en Bretagne : résister fait partie de l’ADN.
Et Chez Ty Kouign dans tout ça ?

Chez nous, cette mémoire bretonne, on la cultive au quotidien.
À travers les saveurs locales qu’on met en avant, les artisans qu’on soutient, et l’amour de notre territoire qu’on partage dans chaque biscuit, caramel ou tartine.
Parce que chaque pot de caramel et chaque palet breton raconte, à sa manière, l’histoire d’une région qui ne se laisse pas faire.
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